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Le fabuleux destin d’Hayao Miyazaki
Qui se cache derrière les animes qui ont envahi nos écrans ? Il est temps de plonger dans l’histoire de celui qui n’était au départ qu’un dessinateur comme les autres.
Des histoires dans la tradition du conte
Ses films revisitent les contes classiques, avec un désir commun : créer un point entre l’enfance et le monde des adultes.
Nature vs technique
Les films de Miyazaki sont souvent qualifiés de fables écologiques. Mais le réalisateur ne cache pas sa fascination pour la technique industrielle et les avions notamment !
Dans l’atelier de Miyazaki
Scénariste, animateur, metteur en scène, producteur … Mais il est tout d’abord dessinateur ! Il aime les formes, le travail solitaire et la liberté d’imaginer ce qu’il veut.
Tout Miyazaki en une séquence
Chez Hayao la figure de l’enfant c’est une façon de voir le monde. La séquence de la rencontre dans Mon Voisin Totoro est emblématique de cette poésie de l’enfance.
Des figures féminines de premier plan
Sur les onze films de Miyazaki, six ont pour personnage principal une femme et les cinq autres présentent des personnages féminins. Mais où sont donc passés les hommes ?
Un artiste inspiré et inspirant
Si Miyazaki nous empote vers d’autres cieux, on n’y est jamais totalement en terre inconnue. Ici et là nous croisons des éléments inspirés de l’histoire de l’art.
En quelques mots
Il était une fois un adolescent qui aimait dessiner. Prendre son crayon, tracer des lignes, voir des formes surgir sur le papier : des avions, des bateaux et autres machines. Mais il ne souhaite pas seulement les dessiner : il veut les voir prendre vie !
Hayao Miyazaki dessine donc, encore et encore. Il apprend le métier d’animateur pour le cinéma, se perfectionne pour tracer chaque détail, chaque mouvement, avec justesse. Il finit réalisateur de ses propres films et crée même son proprio studio, Ghibli. Ses rêves d’histoires et de personnages prennent vie. Simples images sur du papier, voilà qu’elles s’animent et vivent sous nos yeux. Sans ordinateurs, lui et ses équipes continuent à dessiner à la main. Au départ, une feuille blanche, un crayon et des idées plein la tête : rien de plus.
Au rythme de 24 dessins projetés par seconde, un film va naître. Plus de 100 000 feuilles sont utilisées pour un film animé d’un peu plus d’une heure ! Mais même arrivé au sommet, Miyazaki ne peut s’empêcher de reprendre chaque dessin créé par ses collaborateurs : pour que tel regard nous touche, pour que tel paysage nous fasse rêver.
Ce ne sont pourtant pas ces prouesses techniques qui l’intéressent…Il était une fois un vieil homme qui, ayant bien vécu, aime toujours autant dessiner. Parce qu’il a des histoires à raconter, et une vision du monde pleine de poésie à partager.
