Nos valeurs

« Je n’y comprends rien », « l’art, ce n’est pas pour moi », « ça ne me parle pas »… On a trop souvent entendu ce genre de constats. Et force est de constater que le monde de l’art ne fait pas toujours ce qu’il faut pour s’ouvrir à toutes et à tous.

Nous concevons notre métier comme celui de passeurs, et construisons nos ouvrages pour qu’il soit réellement accessibles. C’est le projet de DADA, depuis ce pari un peu fou commencé en 1991, et le premier numéro paru.

Alors concrètement, comment fait-on ?

Les œuvres d’abord !

Chez DADA, on commencera toujours par vous montrer des œuvres. Pourquoi ? Car observer, tout le monde peut le faire et nul besoin de tout connaître à la vie de l’artiste pour cela ! Il suffit de s’arrêter quelques minutes, et d’ouvrir les yeux.

Les infos et les analyses viennent ensuite. On évite ainsi les discours trop abstraits qui découragent ou ennuient. Nos textes s’appuient toujours sur des œuvres concrètes : on vous propose de voir, avant de savoir. C’est ainsi que l’art pourra vous toucher.

On s’évertue donc chaque fois à rassembler la plus belle sélection, on a même chez DADA un iconographe expert ! Il discute avec les musées du monde entier pour obtenir les plus belles reproductions. Rien ne remplacera jamais le contact avec les œuvres, mais on peut tenter de s’en rapprocher !

Toutes les formes d’art

Il n’y a pas que la peinture ou la sculpture qui comptent ! C’est pourtant ce que l’on pourrait croire en regardant les titres publiés par tant d’éditeurs d’art…

Chez DADA, toutes les formes d’art cohabitent. On y parle donc aussi de photographie, de cinéma, de dessin, d’architecture, de street art… Dans notre catalogue, Léonard de Vinci croise Tim Burton, Monet rencontre Hergé, Rodin cohabite avec Banksy ou les studios Pixar.

Nous sommes convaincus qu’il n’y a pas de sous-culture. Mais des créateurs et des créatrices, qui ont des choses à raconter, et qui utilisent simplement pour cela des moyens différents.

L’art, ça se partage !

Dans l’édito du premier numéro de DADA, en 1991, on pouvait déjà lire : « Jusqu’à présent, aucune revue d’art ne s’était adressée aux enfants. Pourtant, l’initiation à l’art devrait commencer par eux. Il faut, pour bien regarder adulte, pour accéder à l’amour de l’art, pour donner envie de créer, avoir le bonheur de recevoir des clés. Elles ouvrent des portes merveilleuses. »

Conçue au départ spécialement pour les enfants, DADA a évoluée et nombreux sont nos lecteurs et lectrices à nous dire qu’elle est partagée, en famille ou à l’école, et qu’elle passe entre toutes les mains.

Le point commun entre des enfants de 8-10 ans, des adolescents, des étudiants en art, des enseignants et médiateurs, des parents… ? Avoir envie de découvrir tel ou telle artiste, de manière simple et accessible. C’est ainsi que nous concevons chaque DADA, sur un ton clair, vivant, mais pas infantilisant.

Une revue
100% indépendante

DADA a été créée au début des années 1990 par deux historiens passionnés d’art, entourés d’une bande d’artistes et d’enseignants. Après avoir rejoint pendant une dizaine d’années un plus grand groupe éditorial (Média-Participations), DADA est redevenue complètement indépendante en 2008.

Un mouvement inverse à ce que l’on observe dans le monde de l’édition, où les structures ne cessent de fusionner et grossir. Et cela nous réussit plutôt bien ! Depuis, nous sommes libres de notre ligne éditoriale, des sujets que l’on traite comme de nos choix graphiques.

Par ailleurs, DADA ne comporte aucune page de publicité. Nous ne dépendons que de nos lecteurs et lectrices, et c’est parce que vous êtes suffisamment nombreux que nous pouvons proposer chaque mois avec DADA la qualité d’un petit livre d’art, au prix d’une revue.

Vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire de DADA ?

notre frise de 30 dates clés réalisée à l’occasion des 30 ans de la revue.