Chez DADA, nous voulons rendre l’histoire de l’art accessible à tous, et de la manière la plus attrayante possible. Et nous ne sommes pas les seuls ! Il existe de nombreuses façons de parler d’art aux enfants. Avec l’approche des fêtes, nous avons testé pour vous des jeux dédiés à la découverte et l’observation de chefs-d’œuvre d’hier et d’aujourd’hui. Fabriqués par la marque éco-responsable Bioviva, ils sont édités d’une main de maître par la RMN (Réunion des Musées nationaux).
Défi nature – Portraits dans l’art
C’est un peu comme une bataille : celui avec le chiffre le plus fort l’emporte. Comme dans un jeu Pokémon, chaque carte présente un portrait et ses caractéristiques – date, taille, poids et nombre de couleurs – qui sont comme des attaques. Au début du jeu, on distribue des cartes faces cachées à chaque joueur. Le plus jeune joueur commence, puis au tour suivant ce sera celui qui a emporté la manche précédente. Il retourne la carte tout en haut de son paquet, et lit à haute voix la caractéristique qu’il pense la plus puissante : « Date de réalisation : -1335 ! Qui dit mieux ? ». Alors, les autres joueurs retournent la première carte de leur paquet tout en croisant les doigts pour avoir une date plus ancienne. Celui qui gagne la manche empoche les cartes de ses adversaires. Le but du jeu vous l’aurez compris est, tel un Picsou, d’amasser toutes les cartes !
Voici les retours de Quentin, notre testeur agréé, âgé de 7 ans :
« Il faut savoir bien lire, mais j’ai beaucoup aimé le jeu. À force de jouer, il y a même des cartes que j’ai apprises par cœur ! Ma préférée c’est L’enfant boudeur (de Jean-Baptiste Carpeaux) car il me fait penser à mon petit frère. »
Inspiré, Quentin a même créé ses propres cartes à jouer.
Arty Flash
Sur le même principe qu’un Dooble, c’est un jeu d’observation et de rapidité, mais qui se base sur des chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art. Chaque joueur reçoit une partie des cartes, qu’il dispose en pile devant lui, du côté où l’œuvre est visible. Il y a ensuite des cartes critères, les vertes sont les plus simples à repérer, les rouges demandent plus d’attention. On en retourne au centre de la table, qui annonce le critère à rechercher, par exemple « je suis une caricature ». Chaque participant doit observer toutes les œuvres visibles sur la table – une par joueur – afin de repérer une caricature. S’il en voit une, il doit taper sur la carte critère et peut ainsi se défausser de ses cartes utilisées. S’il en voit plusieurs ou aucune, il ne doit rien faire. S’il tape par erreur, il récupérera toutes les cartes de la défausse, nommée « réserve du musée ». Cette fois-ci, le but du jeu est de se débarrasser de toutes ses cartes !
L’avis de Quentin, notre expert :
« C’est un peu difficile de jouer contre les adultes qui connaissent déjà les tableaux et sont un peu plus rapides que moi. Mais au moins, on est obligé de bien regarder toutes les cartes pour trouver la réponse. »
Notre conseil pour jouer en famille : choisir un certain nombre de cartes œuvres et les observer avec les enfants pour les apprivoiser avant de commencer à jouer.
Arty’Focus
Bienvenue dans le département conservation du musée ! Pour restaurer les œuvres, vous pouvez jouer en équipe contre le temps, ou bien les uns contre les autres. Dans la première version, un dé vous indique quand vous pouvez réparer une œuvre en y plaçant une tuile de restauration, ou quand vous devez retirer une tuile d’une œuvre en bon état. L’équipe de restaurateurs gagne si toutes les œuvres abimées ont été restaurées avant que l’œuvre conservée ait perdu toutes ses tuiles. Dans une autre version, le jeu se déroule comme un bingo : chaque joueur possède une ou plusieurs cartes en fonction du nombre de participants. Piochez une tuile, le joueur qui dispose de l’œuvre originale correspondante peut placer la tuile sur son carton. Lorsqu’un joueur a complété tous ses cartons, il remporte la partie. Dans sa troisième version, le jeu devient un défi de rapidité. Il y a autant de carton que de joueurs, et chacun récupère un certain nombre de tuiles (6 par carton). Top départ et c’est parti : il faut replacer le plus vite possible toutes ses tuiles au bon endroit. Le premier à avoir réussi remporte la manche !
Qu’en dit Quentin, notre petit testeur ?
« J’aime bien car c’est un jeu calme et tout le monde peut participer. On peut bien voir les images car elles sont en grand. En plus, on peut changer les règles du jeu quand on veut ! »
Le petit plus : au dos des cartons, vous trouverez quelques informations sur les œuvres et les artistes, ainsi qu’une petite question pour pousser l’observation.
Les voyages dans l’histoire des éditions Minus
C’est l’heure de la lecture ! Et si on partait en voyage dans l’histoire… de l’art ? Des petits livres qui sous leur aspect simple cachent une véritable mine d’informations à portée du jeune lecteur. Au rendez-vous : des anecdotes, des records (saviez-vous que le château de Versailles compte 2153 fenêtres, 2300 pièces et 670 mètres de façades), des jeux d’observation, des quizz, des défis et même des questions pour permettre aux enfants de se projeter dans les récits historiques et se comparer avec ces grandes figures. Chez DADA, nous avons adoré leur graphisme léché et très joyeux, une véritable bouffée d’air frais !
Quentin est encore en train de les lire : c’est à quel point ils sont prenants !
Et pourquoi pas un abonnement à la première revue d’art pour toute la famille ?