Description
Au sommaire
Un artiste de son temps
Fernand Léger est un artiste en plein dans son temps. Il dépeint son époque tout en expérimentant de nouvelles techniques artistiques.
Fernand Léger et la guerre
Léger peint ce qu’il vit, à commencer par l’horreur des deux guerres mondiales ; auxquelles il participera de l’intérieur.
La ville au centre de sa peinture
Au retour de la guerre, Léger s’installe en ville. L’ébullition urbaine, les lumières des façades et les couleurs des enseignes lui inspirent de nombreux tableaux.
Le mécano de l’art moderne
Machines, tuyauteries et rouages deviennent rapidement des sujets de prédilection pour Fernand Léger !
Quel cirque !
Bien que très attiré par la machine qu’il peint sans relâche, Léger a une autre passion dévorante qui lui inspirera plusieurs séries: place au cirque !
Peintre de l’objet
Léger déclare « La peinture ancienne, c’est le sujet. L’art de nos jours, c’est l’objet ». C’est ainsi qu’il met en avant dans ses œuvres la beauté de l’objet tel qu’il est.
Sur les murs
Dans sa jeunesse, Léger étudie l’architecture, un domaine qui l’intéresse et dans lequel il rêve d’intégrer davantage de couleur. Un rêve qu’il réalisera à sa manière …
Loisir et travail
Défenseur de la cause ouvrière, Fernand Léger milite pour les congés afin que tous puissent se cultiver et profiter de l’art. Place à aux classes populaires dans son œuvre.
Rendre l’art accessible à tous
Aux formats standards, l’artiste préfère les murs XXL ! Là, il peut « sublimer les surfaces » et surtout, tenter de rendre son art accessible à tous.
Tout Léger en une œuvre
Les congés payés, voilà une révolution à laquelle l’artiste adhère. L’œuvre intitulée Les Loisirs est à la fois une synthèse de son style et une représentation de son militantisme acharné.
En quelques mots
Impossible de passer à côté… Avec sa carrure massive, son corps métallique et musclé, ses mains puissantes et son regard déterminé, il en impose. Ce n’est officiellement que le portrait d’un Mécanicien, mais il a tout d’un autoportrait de Fernand Léger. On reconnaît sa moustache, ses cheveux et son physique costaud. Celui qui lui a valu ses surnoms de « brute magnifique » ou de « paysan de l’avant-garde ». C’est que Fernand Léger, fils d’un éleveur de bœufs normand, n’a pas le pedigree d’un Picasso. Il étudie l’architecture mais n’exercera jamais le métier, il dessine passionnément mais échoue à l’entrée des Beaux-Arts. De tous les artistes avant-gardistes, il est pourtant le plus radicalement moderne. Celui qui se passionne absolument pour la vie du début du XXe siècle. Son œuvre est pleine de machines, de gratte-ciel, d’objets manufacturés, des fracas de la guerre, de nouveaux loisirs ou d’ouvriers bâtissant des villes. Pour Fernand Léger, la vie moderne est un spectacle total, et c’est ce qu’il va chercher tout au long de sa vie à exprimer dans ses œuvres.
De nombreuses peintures, mais aussi des dessins, des fresques, des mosaïques, des sculptures, des vitraux, des décors de scène, des films : l’artiste touche à tout et veut parler au plus grand nombre. Son œuvre est à son image, imposante. D’autant qu’il aime les formats XXL.