Description
Au sommaire
Un peintre du Moyen Âge ?
Bosch n’a peut-être pas réalisé qu’il vivait en équilibre entre le Moyen Âge et la Renaissance. Sa principale préoccupation était de transmettre un message moral grâce à ses peintures.
L’énigme Bosch
Il s’agit de l’un des peintres les plus célèbres de son temps, et pourtant, sa vie et son œuvre restent un mystère. Les historiens d’art ont mené l’enquête !
Visions du paradis et de l’enfer
Le climat religieux est bien marqué dans l’œuvre de Bosch. Son célèbre triptyque : Le Jardin des Délices, Le Jugement dernier et Visions de l’au-delà, nous montre sa vision de la vie après la mort.
Une galerie de monstres
Dans les toiles de Bosch on retrouve souvent des monstres ! Ils prennent tellement de place que c’est une véritable marque de fabrique chez le peintre.
Un fantastique paysagiste
Beaucoup de monstres, certes, mais pas que … Bosch a été un fantastique paysagiste, et l’un des premiers peintres à donner autant de place à la nature.
Zoom sur Le Chariot de foin
Des anges, des monstres, des petites gens et beaucoup de morale : voilà les principaux ingrédients d’un tableau de Bosch, tous réunis au sein de cette œuvre.
Les héritiers de l’artiste
Depuis 500 ans, les artistes cèdent à la tentation et s’inspirent des toiles de Bosch. L’histoire de l’art fourmille d’hommages, clins d’œil et interprétations du maître flamand.
En quelques mots
Les monstres sont partout dans l’œuvre de Jérôme Bosch ! Des diablotins, des squelettes et autres dragons, plutôt classique. Mais aussi un formidable bestiaire beaucoup plus étonnant : on croise ainsi des plantes carnivores géantes, des têtes à quatre pattes, des machines mangeuses d’hommes et toute sortes d’humain à tête d’oiseaux, de chien … On a coutume de dire que le diable est dans les détails : c’est littéralement le cas chez Bosch.
Jérôme Bosch est un peintre de la fin du Moyen Âge, a une époque où tout le monde croit en Dieu et aux principes de la Bible : ses œuvres terrifiantes servaient à mettre en garde les fidèles qui s’éloigneraient trop de la religion et de ses valeurs. Quelques 500 ans plus tard, elles n’ont rien perdu de leur force, alors même qu’on les regarde avec un œil moins religieux. On admire l’inventivité de Bosch et des créatures qui sont sorties de son imagination. Mais l’artiste nous rappelle aussi sans cesse qu’un monstre peut en cacher un autre, que la créature la plus terrifiante est, peut-être bien, la bête humaine. Et c’est aussi pourquoi face à ces toiles, on frissonne toujours un peu.