Description
Au sommaire
Il faut que ça bouge !
Jean Tinguely est un sculpteur-mécanicien, qui manie les outils pour faire de la poésie. Son rêve ? Donner vie aux œuvres d’art…
Monsieur Bricolage
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Tinguely s’y applique en recyclant toutes sortes d’objets trouvés pour fabriquer des œuvres qui racontent notre monde !
Au royaume des machines
Tinguely est le roi des machines, en métal et en mouvement, élégantes ou extravagantes… Clé à molette, huile de coude et casque requis, la salle des machines, c’est par ici !
La grande foire… de l’art
L’art doit-il être pris au sérieux ? Tinguely, lui, a conçu des œuvres pleines d’humour. Retour sur quelques créations amusantes et ingénieuses, à son image !
Dessine-moi une machine !
Tinguely est aussi un dessinateur de génie. Pour fabriquer ses œuvres complexes, il dresse des croquis aussi somptueux qu’ingénieux, donnant vie à ses fantastiques sculptures.
Tout Tinguely en une œuvre
Maître de l’éclectisme, il mêle peinture, sculpture, mécanique, musique, en intérieur ou en extérieur, à toutes les échelles. Comme dans la Grosse Méta-Maxi-Maxi-Utopia…
Tinguely et compagnie
Plus on est de fous, plus on rit ! Un principe qu’il applique à son travail d’artiste. Tout au long de sa carrière, Tinguely multiplie les collaborations et les projets collectifs.
En quelques mots
Dans un entretien, Jean Tinguely a raconté ce souvenir de jeunesse : « Plusieurs samedis et dimanches de suite, j’ai commencé à construire de jolies petites roues en bois, bricolées comme ça, le long d’un ruisseau… Il faut dire que c’était une forêt de sapins qui formaient une sorte de cathédrale, avec les mêmes qualités sonores ; les sons s’amplifiaient formidablement bien. (…) Chaque roue avait une came. Une came, c’est une chose qui assure une irrégularité à la roue… ça frappait, ça actionnait sur un petit marteau qui tapait sur différentes boîtes de conserve – rouillées ou pas –, des sonorités différentes. Ces sons, ces tonalités, à des rythmes différents, étaient répartis tous les cinq à six mètres, et les concerts s’allongeaient parfois jusqu’à cent mètres dans la forêt. J’imaginais alors le promeneur solitaire lui aussi dans la forêt, qui entend d’abord ce concert avant d’entendre les bruits de la forêt. Parfois, ça fonctionnait jusqu’à quinze jours, c’était évidemment fragile mais il y en avait quelques-uns qui fonctionnaient pendant des mois. »
Ce n’est qu’un flash de son enfance, mais tout l’art à venir de Tinguely semble déjà là ! Ce n’est d’abord qu’une espèce de jeu, comme on peut en imaginer lorsque l’on est enfant et qu’on cherche à tromper l’ennui. Mais cette dimension ludique a son importance, car elle ne quittera jamais l’artiste dans tout ce qu’il entreprendra par la suite. Une passion précoce pour les mécanismes : réfléchir à des rouages, façonner des engrenages, faire fonctionner le tout… Tinguely n’aura de cesse de concevoir d’étonnantes machines, avec cette obsession : faire bouger l’art et la sculpture !
Il utilisera pour cela des matériaux de récupération, rebuts de notre société de consommation – comme les boîtes de conserve de son enfance, rouillées ou pas. Et pour insuffler encore un peu plus de vie à ses créations, il leur fera bien souvent produire des sons. Mais comme vous allez le découvrir dans les pages qui suivent, les machines de Tinguely n’ont en réalité ni régularité ni précision, elles sont toujours un peu instables. Ce sont donc plutôt des anti-machines, qui laissent une large part au hasard, et à la poésie. Comme celle qui émane d’un concert inattendu en pleine forêt…
Créé avec passion par :
Bertrand Sallé
Illustrateur/Illustratrice
Caroline Bléteau
Auteur/Autrice
Clémence Simon
Auteur/Autrice
Éloi Rousseau
Auteur/Autrice
Émilie Martin-Neute
Auteur/Autrice
Louise Heugel
Illustrateur/Illustratrice
Maïlys Celeux-Lanval
Auteur/Autrice
Olivier Morel
Auteur/Autrice
Sandrine Andrews
Auteur/Autrice