Description
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Cache-cache Calder
Des États-Unis à Paris, découvrez le parcours de Calder, qui l’a mené d’ingénieur à sculpteur le plus connu du 20e siècle.
Le roi du fil de fer
Calder n’a besoin que de quelques brins de métal pour sculpter d’incroyables animaux, portraits et caricatures.
Le Cirque Calder
Un trapéziste avec une tête en bouchon, un dompteur et son lion, un clown et son ballon… tous ces personnages et bien d’autres s’animent grâce à un drôle d’artiste qui tire les ficelles.
Tout Calder en une œuvre !
Avec son œuvre Un Univers, Calder nous invite bel et bien à découvrir son univers : un monde en mouvement, aussi ludique qu’ingénieux, mais également très poétique.
Le sculpteur du mouvement
Petit retour sur l’histoire du mouvement en art et sur le passage de Calder vers une forme de sculpture abstraite et monumentale, portée par le mouvement.
La sculpture monumentale et ludique après Calder
Avec Calder, la sculpture monumentale est pleine de bonne humeur. Aujourd’hui, d’autres artistes font faire des acrobaties à leurs sculptures, et transforment l’art en grande fête foraine…
En quelques mots
Avec Calder, ça bouge dans la sculpture. Pendant des siècles, sculpter a consisté à tailler ou modeler un matériau (la pierre, le métal, le bois, l’argile…) pour produire la forme voulue par l’artiste (des bas-reliefs, des statues…). Ces œuvres pouvaient être dédiées au culte religieux, au souvenir d’un être disparu ou simplement à la contemplation esthétique. Elles étaient en tout cas toujours immobiles.
Dans les années 1930, l’ingénieux ingénieur Calder devient le fer de lance d’une petite révolution. « Pourquoi l’art devrait-il être statique ? » Sa question paraît simple, mais il est le premier à donner une vraie réponse. Il invente des sculptures constituées d’éléments légers, assemblés entre eux, de telle manière qu’ils puissent prendre des dispositions différentes sous l’influence du vent ou d’un petit moteur. Des sculptures en mouvement ! La nouveauté est telle qu’il faut un nom pour distinguer ces œuvres. Celui de « mobiles » est tout trouvé. Calder en crée des centaines, puis tout autant de « stabiles ». Son succès est à la mesure de la taille de ses œuvres. La logique du mobile s’installe un peu partout au-dessus du lit des enfants et les stabiles deviennent des monuments publics dans les villes du monde entier.
Ce Calder est celui que l’on connaît le mieux. Pourtant, il est intéressant de tourner autour du personnage comme on le ferait autour d’une de ses sculptures, et de remonter le fil de sa vie, en commençant par ses « années parisiennes » et ses premières créations, où se retrouve déjà ce qui caractérisera son œuvre. Voilà le fil rouge que Dada vous propose pour parcourir l’œuvre de Calder, cette main de velours dans un gant de fer !