Description
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Qui êtes-vous Monsieur Botero ?
Si Fernando Botero vit entre la France, l’Italie et les États-Unis, c’est en Colombie que tout commence.
Viva Colombia !
La Colombie, reine de l’Amérique latine ? Pour Botero, oui ! À travers ses œuvres, il nous fait découvrir les mille facettes de son pays.
Pourquoi Botero peint-il des gens gros ?
Objets, animaux ou personnages : chez Botero tout le monde est dodu, rond et imposant. Mais pourquoi les représente-t-il ainsi ?
Botero 3D
Après la peinture, Botero s’initie à la sculpture, permettant à ses personnages de déployer leurs formes et de s’inviter dans les rues du monde entier.
Natures (pas si) mortes
Très à la mode du 16e et 17e siècle, les natures mortes font la part belle aux fruits et légumes. Mais chez Botero, les natures mortes paraissent presque… vivantes !
Botero politico !
Si l’œuvre de Botero raconte la vie et ses plaisirs, ses dernières années, l’artiste aborde aussi des sujets plus graves…
Made in Botero
Pour développer son style, Botero a réinterprété les œuvres de nombreux artistes célèbres, venus des quatre coins du monde.
Tout Botero en une œuvre
Des personnages tout en rondeur, des sujets populaires et un goût pour l’histoire de l’art… Un style reconnaissable entre tous immortalisé dans Danse en Colombie.
En quelques mots
Quand le jeune Fernando Botero commence à peindre, la mode est à̀ l’art abstrait. Les artistes ne cherchent plus à représenter des personnages, des objets ou des paysages. Ils créent de grands aplats colorés, des formes géométriques pures… Dans ce contexte, les œuvres qu’imagine Botero semblent plus traditionnelles. Ce sont des portraits de famille, des musiciens et des acrobates, des scènes de rue, des animaux. Et même des natures mortes, composées de fruits et légumes comme dans les toiles du 17e siècle. Autrement dit, des tableaux de genres très classiques. Botero ne cache pas d’ailleurs qu’il s’inspire de grands maîtres de la peinture comme Vélasquez, Ingres ou Picasso. Il partage aussi leurs techniques comme l’huile et le crayon, et apprend à les maîtriser. Botero serait-il un peintre classique parmi les modernes ?
Il suffit de regarder ses toiles pour répondre. Non ! Ses toiles ne sont réalistes qu’en apparence car bien vite on se rend compte que les proportions sont chamboulées, les formes gonflées, les couleurs éclatantes. Il n’utilise d’ailleurs jamais de modèles pour peindre, tout sort de son imaginaire. Chaque personnage, chaque objet, se retrouve agrandi et semble ainsi extraordinairement présent devant nous. Tableau après tableau, toujours en très grand format, Botero déploie ce style qui ne ressemble à̀ aucun autre. Il fait entendre sa différence, à plein volume.