Dürer

ISBN : 9782358801508 - juin 2021

210 x 240 mm - 52 pages

DADA n°256

8,90

Peintre, dessinateur, graveur, mais aussi savant, mathématicien, naturaliste, ingénieur… Qui ? Léonard de Vinci ? Non : Albrecht Dürer (1471-1528). Cet autre génie venu du nord collectionne lui aussi les superlatifs : plus grand graveur de tous les temps, inventeur de l’autoportrait, premier peintre germanique à l’égal des maîtres italiens de la Renaissance, il est l’un de ces artistes aux multiples talents que nous offre de temps en temps l’histoire de l’art.

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Description

Au sommaire

Et moi, et moi, et moi…
Son modèle préféré, c’est lui-même ! Grâce à ses multiples autoportraits, seul ou dans de grandes compositions, suivons Dürer à travers sa carrière.

Le seigneur de la gravure
En près de 500 œuvres, Dürer a imposé un style unique, et marqué son époque. Chez lui, la gravure, c’est tout un art !

Dans l’atelier du graveur
À partir de la Renaissance, les ateliers de gravure se développent en Europe. Avec eux, c’est tout un savoir-faire qui se met en place. Découvrons ensemble leurs secrets…

Peintre d’abord !
Dürer se considérait tout autant graveur que peintre. Ses œuvres ont jeté des ponts entre Allemagne et Italie mais aussi entre Moyen Âge et Renaissance…

Au service de l’empereur
Quand le roi des artistes travaille pour un empereur, le résultat est forcément grandiose ! Qu’a donc imaginé Dürer au service de la plus puissante cour d’Europe ?

Le Léonard de Vinci du nord
À l’instar de Léonard de Vinci en Italie, Dürer est un artiste complet : peintre, dessinateur, graveur, mathématicien et théoricien.

La nature à la loupe
Pour Dürer, l’art véritable se trouve dans la nature ! Animaux, plantes, paysages, il veut tout étudier et rivaliser, à l’aide de ses pinceaux, avec la beauté du monde qui l’entoure.

Tout Dürer en une œuvre
Avec ses Adam et Ève, il incarne également à lui seul la synthèse entre deux mondes, et deux époques.

En quelques mots

Albrecht Dürer est l’un de ces artistes aux multiples talents que nous offre de temps en temps l’histoire de l’art. Un génie, capable d’exécuter des œuvres d’une grande finesse, et ce dès l’enfance. Le jeune Albrecht voit le jour à Nuremberg, surnommée alors « l’œil et l’oreille de l’Allemagne ». Les artistes, imprimeurs et autres graveurs y prospèrent. Il est lui-même issu d’une famille d’orfèvres, et baigne dans la création depuis son plus jeune âge. Son talent précoce impressionne, et on l’incite à compléter sa formation auprès d’un peintre, puis à parfaire ses talents en voyageant à travers l’Empire, auprès d’autres éminents artistes. Bref, un contexte plutôt favorable pour développer son art.

Mais tout au long de sa vie, Dürer force les limites de son destin. Vous verrez qu’il ne se contente pas de ses solides bases acquises en matière de gravure, et qui auraient suffi à lui assurer la célébrité. Non, il perfectionne sans cesse sa technique, y introduit un travail rigoureux sur la perspective, trace des compositions d’une extrême minutie, aux mille et un détails. Relevant tous les défis, il reste même à ce jour l’auteur de la plus grande gravure sur bois au monde ! Voyageant à plusieurs reprises de l’autre côté des Alpes, il assimile les enseignements de l’art italien et devient le premier artiste du nord de l’Europe à marquer son nom au fer chaud dans l’histoire de la Renaissance. Voilà 550 années que ce génie prospère dans l’histoire de l’art.

Son épitaphe, que son ami Willibald Pirckheimer a fait graver sur sa tombe, prévient : « Ce qui d’Albrecht Dürer était mortel gît sous cette tombe ». Ce qui reste a traversé les siècles, et vous en aurez un bel aperçu dans les pages qui suivent…

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