Description
Au sommaire
Une histoire de famille
Chez les Giacometti, on est artiste de père en fils ! Alberto Giacometti est donc bien entouré et ses proches sont souvent ses modèles préférés.
À nous deux, Paris !
Capitale mondiale de l’art, Paris bouillonne dans les années 1920. Cubisme, primitivisme, surréalisme : le jeune Giacometti veut tout expérimenter, pour mieux trouver son style.
En tête-à-tête
Toute sa vie, Giacometti a façonné des visages. Des grands et des petits, des ronds et des carrés, des longs et des fins : c’est une véritable obsession, qui suit l’évolution de son style.
Quand la sculpture se met en scène
Chez Giacometti, les sculptures ne sont jamais vraiment seules. Pour les mettre en valeur, il conçoit souvent d’ingénieux socles et dispositifs qui font partie intégrante de ses œuvres.
Giacometti, mini / maxi
Des figures qui s’étirent tout en longueur et d’autres si petites ! Entre le monde des lilliputiens et celui des géants, l’artiste a créé un style bien à lui.
Déco Giaco
Giacometti était également l’inventeur d’objets décoratifs tels que des sculptures ou des meubles. Selon lui ces objets appellent autant à être contemplés qu’utilisés.
Tout Giacometti en une œuvre
Au fil des ans, son art varie, passant du très petit à l’infiniment grand, des représentations réalistes aux formes stylisées. Mais avec une seule constante : modeler la silhouette humaine.
Dans la caverne-atelier
Au cœur du quartier de Montmartre Giacometti installe son atelier, miroir de son univers.
Depuis une adresse mythique, surtout connue et fréquentée par des grandes personnalités.
En quelques mots
« Mon cher ami, ton fils Albert, après avoir suivi mon cours et celui d’Estoppey, a brusquement quitté l’École, en avisant simplement la direction qu’il avait le regret de nous quitter. » Nous sommes en septembre 1919, Alberto Giacometti a 18 ans et son professeur de sculpture à l’École des beaux-arts de Genève prévient ainsi son père. Où file le jeune artiste ? Bien vite en Italie, puis à Paris, où il poursuit sa formation auprès d’autres artistes.
Il expérimente, façonne la terre ou le plâtre. Pendant plus de 20 ans, ses sculptures passent par tous les états, tantôt géométriques, tantôt surréalistes. Parfois en très petit formats, d’à peine quelques centimètres de haut, puis immenses et étirées, ou massives. « Je ne ferai plus jamais ce que j’ai fait le jour précédent », écrit-il à sa mère en 1947. Tout au long de sa vie, il cherche, recommence sans cesse. Ses sculptures en portent d’ailleurs la trace : rarement lisses, elles semblent au contraire vibrer de tous les passages de doigts de l’artiste, qui ne cesse d’ajouter un peu de terre par-ci, d’en retirer un peu par-là. Et quand il ne sculpte pas, il peint, dessine ou crée des objets. Sur ces toiles ou ses feuilles, les lignes s’entremêlent et se superposent, autant que ses bronzes. Jusqu’à la fin de sa vie, Giacometti aura créé une œuvre qui ne ressemble à aucune autre, et qui continue de nous surprendre et de nous émouvoir. S’il n’avait pas été aussi discret, il aurait légitimement pu dire : l’homme qui marche, c’est moi !