Censuré ? Art et liberté d’expression

ISBN : 9782358801799 - janvier 2024

210 x 240 mm - 52 pages

DADA n°278

8,90

Quel est le point commun entre le peintre de la Renaissance Michel-Ange, le sculpteur moderne Constantin Brancusi, l’artiste contemporain Ai Weiwei, la réalisatrice Greta Gerwig, le maître du street art Banksy ou tant de dessinateurs et dessinatrices de presse… ? La censure !

De l’Antiquité à nos jours, vous allez découvrir comment tant de créateurs et créatrices ont dû faire face au pouvoir des rois, des gouvernements, des églises ou d’une certaine morale publique, qui n’ont cessé de s’en prendre à leurs œuvres. Mais créant en cachette, ou redoublant de créativité pour contourner les censeurs, les artistes ne baissent jamais les bras. Et nous rappellent à quel point la liberté d’expression est précieuse.

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Description

Au sommaire

Vivre libre, comme un oiseau
Les artistes ont en effet souvent choisi l’oiseau comme le symbole de la liberté. Une liberté toujours menacée par les censeurs en tous genres.

Artistes en liberté… surveillée
Selon les époques, les pays, il ne fait pas bon représenter la sensualité, la violence, la laideur ou certaines idées politiques… Les artistes se heurtent régulièrement à la censure.

Sous le contrôle des dieux
Les grandes religions ont un point commun : toutes ont cherché à contrôler les artistes, et sont souvent allées jusqu’à censurer leurs œuvres. Par quels moyens, et pourquoi ?

Cachez ce sein que je ne saurais voir !
La nudité n’a cessé d’attirer les foudres des censeurs au fil des siècles. Mais pas toujours pour les mêmes raisons. Alors, qu’est-ce qui choque autant dans le nu ?

Garde-à-vous !
L’art est parfois un outil pour exprimer son opinion, dénoncer ou provoquer l’ordre établi. Mais les puissants ne l’entendent pas toujours de cette oreille…

Quand les artistes jouent avec la censure
Inévitable, la censure ? Bien sûr que non. Jamais à court d’idées, les artistes multiplient les astuces pour passer à travers les mailles du filet.

En quelques mots

Ils sont là, dos-à-dos, comme dans un western. S’il l’un est bien armé d’un pistolet, l’autre brandit un porte-voix. L’un cherche à se faire entendre, l’autre semble vouloir le faire taire. En un dessin, l’artiste cubain Ares résume la situation de bien des artistes face à la censure : que ce soit les institutions (politiques, religieuses) ou le peuple, nombreux sont ceux qui cherchent à encadrer leur liberté d’expression.

Cette censure prend des formes très variées : imposer des règles à respecter ; contrôler leurs œuvres en amont de leur diffusion et les faire corriger ; interdire de les exposer, de les vendre, voire les détruire, purement et simplement ; condamner les artistes à des amendes, des peines de prison, et même les menacer de mort et passer à l’acte… Le choix des armes est large, et la violence parfois bien réelle.

Or, dans une démocratie, permettre à chacun de s’exprimer – tant que ce n’est pas une incitation à la haine – est essentiel. Pourquoi ? Car les œuvres n’affirment pas des vérités absolues, elles portent simplement le point de vue de celles et ceux qui les ont créées. Ces points de vue sont des visions du monde, et si elles déplaisent à certains, il ne s’agit pas de les interdire, mais d’en débattre. En affirmant à son tour un autre point de vue, une autre vision du monde.

Tout un chacun doit pouvoir ainsi s’exprimer. Et ce n’est pas simplement la liberté des artistes qui est en jeu, mais la nôtre aussi, en tant que spectateurs. Car censurer une œuvre, c’est nier la liberté de ceux qui auraient pu la regarder, s’en faire une opinion, voir ce qu’elle aurait fait ressentir ou penser. Si les crayons et les pinceaux sont des armes, ce sont des armes non violentes, qui n’ont d’autre but que de nous inciter, toutes et tous, à penser par nous-même.

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