Description

Au sommaire

C’est l’histoire d’un photograffeur
Ses immenses portraits en noir et blanc s’affichent sur les murs du monde entier. Ni graffiti ni bombe de peinture : dans l’univers du street art, JR s’est inventé un style bien à lui…

La plus grande galerie d’art au monde
JR capture et affiche les visages de milliers d’anonymes sur toute la planète, en format XXL ! Son terrain de jeu ? La rue, qu’il a transformée en une gigantesque galerie d’art.

Sortir des clichés
Des bidonvilles aux banlieues, de la Palestine à la frontière américano-mexicaine, JR, le chevalier en noir et blanc, passe la société au révélateur. Son but ? Tordre le cou aux clichés.

La mémoire des lieux
Les villes foisonnent d’histoires pour qui sait les déceler. Parfois, les bâtiments sont une fenêtre sur un passé que JR entend dévoiler…

Dans l’atelier à ciel ouvert de JR
Des portraits gigantesques, installés dans des lieux parfois difficiles d’accès, aux quatre coins du monde… Découvrez comment JR et son équipe travaillent, pas à pas.

Abracadabra ! Le magicien des rues
JR récemment métamorphosé en Doctor Strange à coups de trompe-l’œil et d’anamorphoses. Ajustez vos mirettes !

La bande à JR
JR aime s’entourer de gens pour ses projets, et multiplie également les collaborations avec de grands noms du cinéma, de la danse… La preuve par cinq.

En quelques mots

Depuis le début des années 2000, l’artiste français connu sous le pseudonyme JR a troqué la bombe de peinture avec laquelle il tagguait son blaze, pour un appareil photo qui lui permet de tirer le portrait d’anonymes rencontrés çà et là, et d’afficher leur visage en grand format en pleine rue. Là où le jeune graffeur accumulait les tags comme pour dire « C’est moi ! », le photograffeur qu’il est devenu n’en finit plus de déclarer « C’est nous ! ». À travers les œuvres qu’il crée de Paris à New York, en passant par Rio de Janeiro, Bethléem, Istanbul ou Hong Kong, il s’attache à montrer ces hommes et femmes du monde entier, discrets héros du quotidien, en trouvant une place souvent inattendue pour les portraits géants qu’il leur consacre.

Prolongeant le travail entrepris par tant d’artistes depuis le 19^e siècle qui ont fait entrer le peuple dans leurs œuvres, JR a inventé une forme d’art originale, à la croisée du street art et de la photographie. Ce qu’il déclarait au moment de son intervention au Panthéon (en couverture) vaut ainsi pour toutes celles et ceux qu’il a un jour croisés et immortalisés dans ses installations en noir et blanc : « Peut-être que dans ces visages se cachent les grands hommes et femmes de demain. En tout cas, on a tous la capacité d’en être. »