Description
Au sommaire
Une nounou pas comme les autres
John Maloof, qui découvre le premier les clichés de Vivian Maier en 2007, mène l’enquête sur cette inconnue.
L’enfance de l’art
Dans les rues, au détour d’une plage ou d’un musée, elle a capturé le quotidien simple, touchant et parfois difficile de milliers d’enfants.
Le rêve américain ?
Années 50 : les États-Unis attirent ceux qui aspirent à une vie meilleure. De la carte postale à l’envers du décor, rien n’échappe à l’objectif de Vivian Maier.
Sur le vif !
Photographe de la rue, elle capture des situations sur le vif. Détails ou portraits, poétiques ou sordides : zoom sur son processus créatif.
Autoportraits en série
À défaut de s’être fait connaître de son vivant, la photographe a laissé derrière elle des dizaines d’autoportraits, autant d’exemples de son talent.
Un tour du monde en 280 jours !
Après des années d’économies, Vivian Maier réussit à s’envoler vers de nouvelles destinations, à la recherche d’autres univers à capturer.
Tout Vivian Maier en une œuvre
L’autoportrait en couverture résonne particulièrement avec sa vie et révèle toute l’étendue du talent exceptionnel de cette artiste de l’ombre.
En quelques mots
Nous sommes en 1953 et Vivian Maier exerce le métier de nounou depuis deux ans. Un métier qui lui permet de passer du temps à l’extérieur, avec les enfants, et de prendre des clichés. Peut-être s’imagine-t-elle un destin de photographe, elle qui commence à fréquenter des professionnels, s’initie au développement des pellicules en chambre noir, cherche à obtenir des commandes de portraits…
Malgré les recherches des historiens de l’art entreprises ces dernières années, sa vie comporte encore des zones d’ombre. On sait en tout cas qu’elle ne réussira pas à percer dans ce petit monde de la photographie, ce qui ne l’empêchera pas de continuer à pratiquer jusqu’à la fin de sa vie, dans le plus grand secret. Et quelle pratique ! Des dizaines de milliers de clichés, bien souvent saisis sur le vif dans la rue. Elle-même finira sa vie en marge de la société, vivant seule et dans une certaine pauvreté à Chicago, son œuvre et ses biens stockés dans des garde-meubles. Ne se doutant pas que c’est là, précisément, que ses photographies allaient refaire surface et enfin rencontrer ce public qu’elles n’auront pas eu du vivant de l’artiste… Cette femme, devant ce miroir en 1953, avait-elle, l’éclair d’un instant, imaginé ce fabuleux destin ?
À lire sur le même sujet