Description
Au sommaire
Qui êtes-vous, Monsieur Caillebotte ?
Grand collectionneur, passionné de jardinage, féru de navigation et concepteur de bateaux… Assurément, Gustave Caillebotte n’est pas un artiste comme les autres !
Bienvenue dans le nouveau Paris !
De 1853 à 1870, Paris change de visage et de grands travaux en font la capitale que l’on connaît aujourd’hui. Caillebotte est aux premières loges de cette métamorphose…
Vous avez dit impressionniste ?
Si Caillebotte a toujours été proche des impressionnistes et qu’il a collectionné leurs œuvres, est-il vraiment un fidèle représentant du mouvement ? Pour le savoir, menons l’enquête !
Dans l’atelier de Gustave
Caillebotte travaille patiemment à la réalisation de ses tableaux. Zoom sur sa technique très méticuleuse et les différentes étapes préparatoires sur son chemin.
Un jardin secret
Caillebotte a un pied à la ville, un autre à la campagne. Que ce soit à Yerres ou au Petit Gennevilliers, il y cultive sa passion pour la peinture comme pour le jardinage…
D’homme à homme
À la fenêtre, en bateau, au travail, en pleine toilette… Qui sont ces hommes qui peuplent l’œuvre de Caillebotte, à la différence de ses amis impressionnistes ?
Tout Caillebotte en une œuvre
Un style plus lisse que la plupart des impressionnistes, et des ingrédients qui rendent son art tout à fait singulier. Une recette que Caillebotte suit à la lettre dans Le pont de l’Europe.
Caillebotte, l’impressionniste oublié ?
Pendant longtemps, l’histoire de l’art ne voit en Gustave Caillebotte qu’un collectionneur avisé et son œuvre personnelle tombe peu à peu dans l’oubli… C’est aux États-Unis que son travail sera finalement mis sous le feu des projecteurs.
En quelques mots
L’avez-vous vu passer ? Il paraît qu’il était là il y a quelques instants, vêtu de sa redingote et coiffé de son chapeau haut de forme. Mais le voilà qui file déjà, à moitié hors-champ, s’en allant d’un pas pressé. À moins qu’il ne s’agisse de lui, là, les bras le long du corps, qui s’est arrêté pour observer quelque chose à travers les croisillons de ce pont métallique ? Difficile à dire, tant les deux silhouettes se ressemblent. Quoi qu’il en soit, si c’est lui, on n’en saura pas beaucoup plus : il nous tourne le dos !
À l’image des personnages de ce tableau, Gustave Caillebotte n’est pas facile à cerner. Très actif parmi les impressionnistes, il traverse la fin du 19e siècle en un éclair avant de sombrer peu à peu dans l’oubli, frappé précocement par la mort à l’âge de 45 ans. « Nous venons de perdre un ami sincère et dévoué… En voilà un que nous pouvons pleurer, il a été bon et généreux et, ce qui ne gâte rien, un peintre de talent » confie alors Pissarro. Monet, Renoir, Degas ou Sisley auraient pu en dire autant : Caillebotte a apporté sa fortune familiale et un soutien sans faille à ces jeunes artistes, qui révolutionnaient alors la peinture. Si leurs œuvres attirent aujourd’hui des millions de visiteurs au musée d’Orsay chaque année, c’est grâce à lui, qui a été l’un de leurs tout premiers collectionneurs et a légué l’ensemble à l’État.
Mais comme le rappelle cet éloge funèbre, Caillebotte était aussi un véritable peintre. De formation académique, il a rompu avec cette voie classique et a préféré exposer régulièrement avec les impressionnistes, dont l’art était alors décrié. Il partage avec eux le goût des effets de lumière, ainsi que les sujets de la vie moderne. Mais à peine croyez-vous l’avoir cerné qu’il vous échappe : sa peinture reste à part au milieu de celle de ses amis, avec son rendu plus précis, plus lisse. Caillebotte, ce sont aussi des cadrages étonnants, inspirés de la photographie alors à ses prémices. Pas un hasard donc si ce personnage est coupé net sur le bord gauche du tableau ! Suivez-nous, et partons sur les traces de cet artiste-collectionneur pas comme les autres…
Pour aller plus loin :